vendredi 16 mars 2012

ARTICLE EXCLUSIF #2 + PHOTO PROMO

> Nous continuons dans notre lancée d'articles exclusifs aimablement prêtés par annatorv.com pour que je puisse vous les fournir en VF. Cette fois-ci, c'est un article datant de 2002 et qui traite de la pièce 'The Credeaux Canvas', dans laquelle Anna a joué un rôle principal. Je répète, cet article ne m'appartient pas et est la propriété du site source, donc pour tout emprunt merci de vous y rendre directement.
L'article en version originale se trouve ici, et le prochain article devrait être mis en ligne sur ce blog demain!
................................................................................ 

The Mosman Daily - 21 Février 2002

The Credeaux Canvas est alimenté par les rêves de trois jeunes égocentriques âgés de 20 ans et des poussières, partageant un apparemment un peu plus grand qu'une baignoire à New-York. Ses occupants incluent un chanteur en devenir, Amelia (Anna Torv), et un artiste, Winston (Leon Ford), qui rêvent tout deux de réussir dans le monde dur et presque impénétrable de la communauté artistique de New-York. On y trouve également le charmant Jamie (Matt Passmore), également petit ami d'Amelia, qui a été rejeté par son riche père, même dans la mort, et même effacé de son testament. Pour se venger et assouvir sa cupidité, Jamie entraîne le trio dans une escroquerie d'art.

L'intrigue est simple mais efficace. Le script du dramaturge Keith Bunin est réfléchi et intense, transpirant l'ambition et le désir en même temps que la trahison et le rejet. Le décor minimaliste fonctionne bien dans le petit et intime SBW Stables Theatre, qui était bondé, même un Jeudi soir.

De temps en temps, Torv et Ford font en sorte de générer cette magie spéciale qui piège et captive le public dans l'illusion créée sur scène. Torv est séduisante, superbe et vulnérable, posant nue pour Ford lors d'une scène, qui conduit parfaitement son rôle en tant qu'artiste introverti, bisexuel et maladroitement honnête.
Passmore est plus grand que nature en tant que Jamie, mais Angela Punch McGregor incarnant Tess, moins que rien mais riche collectionneuse d'art, lui vole la vedette. La pièce, produite par Les Solomon et Iain Crossing, réalisée par Ross McGregor en association avec la Griffin Theatre Company, sera jouée jusqu'au 9 mars.

Critique :

Avec du drame, de l'humour, et quelques lignes enfantine pour l'effet, The Credeaux Canvas vous fait réaliser à quel point il est plaisant de regarder du théâtre. Dans une ère où la plupart choisissent des films ou la télévision en dépit du théâtre, The Credeaux Canvas est l'injection d'enthousiasme mixée avec le professionnalisme que beaucoup avait attendu. C'est la meilleure caractéristique du premier essai des producteurs Iain Crossing et Lee Solomon : c'est jeune, frais et drôle. L'acclamé directeur de la scénographie Laurence Eastwood prête sa main expérimentée à la pièce. Son don sous-estimé de création de décors colorés créé un environnement dans lequel les personnages semblent vrais. La réalisation de Ross MacGregor est simple et en cohésion avec l'ambiance, apportant une fondation stable et solide pour que le jeune cast puisse se lancer.

Leon Ford est la star de McGregor, en tant que Winston, étudiant en art maladroit et anxieux. Ford ne sur-joue jamais son rôle, et est attachant malgré la cruauté occasionnelle de son personnage. La star de Changi accumule un corps solide de travail dont il peut être fier; son important rôle principal conduit la pièce au niveau de qualité supérieur. Ford et la diplômée du NIDA Anna Torv jouent la scène de nu dont tout le monde parle, et le duo gère ce moment avec une maturité surprenante pour leurs âges. Alors que le personnage de Matt Passmore, Jamie, ne fait pas grand-chose pour s'attirer la sympathie du public, il gère fermement le rôle. Jamie a quelques-unes des lignes 'puériles' mais Passmore les récite avec une certaine impertinence qui gagne les cœurs. Angela Punch McGegor prouve qu'elle est une triple gagnante d'AFI award avec un sensationnel caméo hilarant et agréable. Elle fait mouche à chaque ligne qu'elle prononce.

Si The Credeaux Canvas est la direction que le théâtre de Sydney prend, alors les publics ont de la chance. Ce n'est peut-être pas très intellectuel, mais c'est de l'humour de qualité.
................................................................................ 

> Sur une note moins sérieuse et plus actuelle, voici une photo promo fraîchement parue du prochain épisode de Fringe, A Short Story About Love.
................................................................................ 

................................................................................

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire